
Au XVIIIe siècle, le rez-de-chaussée servait de repos au milieu des jardins et le premier étage était aménagé en » Magnanerie « , c’est-à-dire destiné à l’élevage des vers à soie. Les cocons étaient ensuite envoyés pour le tissage à Lyon, capitale française de la soierie.
C’était l’époque d’une explosion de nouvelles importations : pomme de terre, maïs, tabac, thé, et la soie avec la découverte de pays lointains et les premières plantations de mûriers dans certains domaines, comme ici.
Une rangée de mûriers blancs » Morus alba » taillés en boule et de cyprès haut de 4 à 5 mètres » Cupressus sempervirens » alternés, a été plantée en bordure du jardin en souvenir des vers à soie pour les mûriers et de la période italienne pour les cyprès.
Dans un souci d’esthétisme et de symétrie, les guirlandes de charmes sont inversées au Pavillon de repos, depuis le centre de l’allée, et proposent ainsi les mêmes structures géométriques quelle que soit la perspective d’où elles sont admirées.